Adolé chiants vive la crise

Si, si vous avez bien lu : « adoléchiant » terme inventé par ma maman qui je l’espère ne me réclamera pas de droits d’auteurs!

Mais c’est tellement plein d’humour et si bien résumé pour les parents d’ados.

Il me fait tourner en bourrique!

Il répond, il s’oppose, il conteste l’autorité, il prend des risques inconsidérés. Oui car cette période est sans conteste une période de grands chamboulements physiologiques et psychologiques pour nos chères petites têtes blondes. Nos enfants basculent dans un corps et un monde d’adultes et ils ont l’impression de perdre leurs repères. Ces changements peuvent être source de grande anxiété pour eux.

Des allers-retours entre biologie et psychologie

Il est plus difficile qu’on ne le pense pour un adolescent de s’approprier ce nouveau corps en pleine mutation. Il alterne alors des comportements enfantins et des comportements d’opposition qui sont parfois épuisants pour les parents.

Une source d’inquiétude importante également pour les parents est cette propension de nos ados à adopter des conduites à risques.

Suivre des inconnus louches, prendre le volant alors qu’on est alcoolisé et j’en passe. Quel parent ne se dit pas alors « Mais ce n’est pas possible ! Il ne réfléchit pas ! « . Il y à un peu de ça à vrai dire, en fait nous savons maintenant que le cortex pré-frontal impliqué dans le raisonnement, l’anticipation et la régulation des émotions n’est pas mature avant l’âge de 25 ans!

Le cerveau des ados n'est pas encore "câblé"

Comme le dit David Gourion dans la vidéo, le propos n’est pas de dire que « tout » est à mettre sur le compte de la biologie,  mais le cerveau de l’adolescent est en chantier. C’est une période intense de « construction/destruction  » neuronale : comme chez le tout-petit les connexions neuronales sont très touffues mais leurs rôles n’est pas vraiment précis, le cerveau va effectuer un « grand ménage de printemps » pour distribuer des fonctions plus spécifiques. Paradoxalement c’est la période où l’adolescent à le plus gros potentiel d’apprentissage.

Comment accompagner mon ado en douceur ?

 » Si l’adolescence rime parfois avec inconscience, rarement avec prudence et souvent avec arrogance, il nous faut pourtant la voir avec indulgence »

Ambre Cazaudehore.

Pour ne pas trop vous épuiser et vous noyer dans les injonctions ( qui lui passent par une oreille et ressortent par l’autre soit dit en passant.) commencez par utiliser cette technique de communication non violente : le « je ».

  • « Je » suis fatiguée, « je » suis inquiet pour toi, parlez de « vos » sentiments et invitez le à exprimer les siens
  • Vous pouvez expliquer les raisons de vos limites : paradoxalement l’ado n’aime pas les ordres mais il recherche du cadre.
  • Montrez vous disponible : contrairement à ce que vous pourriez croire l’ado met une certaine distance avec les parents mais il a aussi besoin de savoir qu’il peut compter sur vous en cas de problème

Si vous souhaitez aller plus loin voici quelques lectures intéressantes :

 

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